samedi 21 septembre 2019

Les journées du patrimoine 2019… Arts et divertissement !

Cette 36ème édition des Journées du patrimoine se tient ce samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019. Un événement culturel incontournable de la rentrée ! Ainsi ce week-end, ces Journées du Patrimoine permettent de nous faire visiter un tas de sites hors du communs, très peu ouverts, voire complètement fermés le reste de l’année ! Des Journées européennes du patrimoine qui témoignent depuis 1984 de l’intérêt du public pour son histoire.

Que peut-on visiter ? Comme chaque année Plus de 17 000 lieux publics et privés ouvriront exceptionnellement leurs portes pendant ces deux journées avec l'ambition de s'interroger sur le patrimoine dans son contexte historique et social, et de s'adresser aux jeunes générations !

Partout en France et Outre-mer, c’est l'occasion de découvrir les trésors de nos régions ! Ce Samedi et dimanche, les lieux d'arts et de divertissement sont à l'honneur, partez à la découverte de votre région… c’est aussi un bon moyen pour la (re) découvrir ! Franchisez les portes de monuments historiques exceptionnellement ouvertes au grand public ! Châteaux, monuments et lieux du patrimoine, musées, lieux de culte, fortifications, chantiers historiques... Une 36ème édition qui est placée cette année sous le thème "Arts et divertissements".

"Comprendre et connaître le patrimoine dans son contexte historique et social, c’est mieux appréhender la société dans laquelle nous vivons. C’est discerner les valeurs sur lesquelles elle se construit pour les comprendre, pour les questionner, pour mieux se les approprier !"

Éric.L 
Pour plus d'information : https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/


Pour découvrir ce que l’on peut visiter… cliquez sur l'image ci-dessous, Puis zoomer ou taper le nom de la commune de votre choix. 

lundi 29 juillet 2019

Le Château des Énigmes... que l’on visite en s’amusant !

Le concept novateur du "Château des Énigmes" est parti d'un constat simple: les enfants s'ennuient souvent lors des visites classiques de monuments, et ne retiennent de ce fait que peu d'informations concernant le lieu en question... Alors pourquoi ne pas inventer une manière ludique de visiter les monuments historiques afin que les enfants s'amusent et apprennent par la même occasion, même d'avantage qu'avec une visite classique ? C'est ainsi qu'est née l'idée de créer un parcours de jeux pour faire découvrir la richesse de notre patrimoine, tout en s'amusant.

Avec Le "Château des Énigmes", finies les visites ennuyeuses de monuments ! Cette visite amusante permet de découvrir le château d'Usson, chef d'oeuvre de la Renaissance inscrit aux Monuments Historiques, tout en se divertissant. Des parcours-énigmes sont organisés sur différents thèmes, transportant toute la famille à travers le château… Un véritable jeu de piste qui vous embarquera avec vos enfants dans de folles aventures. Dès l'entrée du parc, les joueurs reçoivent leur Pass'énigmes. Munis de ce précieux guide, ils se lancent dans un parcours de 27 jeux qui leurs feront découvrir les plus belles pièces du château, et les plus beaux endroits de son parc. Pendant près de 3 heures de jeux-aventure, vous serez ainsi amenés à visiter le château tout en vous amusant, une sortie ludo-éducative à faire en famille ou entre amis. Mais attention, pour réussir l'aventure, il vous faudra faire preuve d'adresse, de logique, d’agilité, mais aussi d’esprit d‘équipe.

Les parcours de jeux sont adaptés aux enfants à partir de 4 ans, et proposent différents niveaux de difficultés dans la résolution de l'énigme finale pour que petits et grands puissent se creuser les méninges. Une fois le parcours terminé, les joueurs valident leurs réponses sur des bornes à écran tactile. Chaque bonne réponse leur donne un indice qui les aidera à résoudre l'Enigme Finale…

Le parcours vous transportera dans l’univers des pirates. Partagez les tribulations d’une joyeuse bande de pirates et partez avec Willy à la recherche du trésor du célèbre pirate Jack Rackham. Pour le trouver, il vous faudra relever de nombreux défis et déjouer les plans du terrible Capitaine Le Borgne.

Prix de l'Innovation Touristique de la Région Poitou-Charentes.
Prix de l'Animation Culturelle de la Demeure Historique.

"Un excellent moment de détente en plein air, avec bancs et tables de pique-nique pour les petites pauses. Mention spéciale à l'accueil fort sympathique et en costumes de pirates s'il vous plaît !"

Lors d’un prochain article, je vous raconterais l’histoire insolite de ce château.

Eric.L



Pour plus d'information :

   

Le sel… Trésor caché de l’île de Ré !

L’île de Ré et le sel ont une longue histoire commune… Elle débute avec les moines de l'Abbaye de St-Michel en l'Herm qui aménagent les marais dès le XVe. Longtemps indispensable pour la conservation des aliments, le sel fait l'objet d'un commerce florissant avec les pays du Nord de l'Europe (Allemagne, Hollande, Danemark, Norvège ...) dont les flottes de pêche faisaient grande consommation. Les sels rétais alimentaient également le territoire français.  Au XIXe siècle, c’est l'apogée ! Il y a 1550 hectares de marais salants en activité (soit 18% de la surface de l’île de Ré). Le sel participe à l'expansion des villages du Nord de l'Île. Environ 1000 sauniers récoltent en moyenne 30 000 Tonnes par an. Assurant une grande part de la richesse de l’île ! Malheureusement, à partir de 1850, le chemin de fer permet de mettre d’autres sels en concurrence sur le marché et son prix s'effondre. Commence une longue période de déclin et d’abandon d’une grande partie des marais salants rétais. Le manque d’entretien des levées protégeant les prises entraîne la perte de certains marais à nouveau envahis par la mer. Dans ce contexte économique difficile, les producteurs s'organisent pour créer, en 1942, la Coopérative des Sauniers de l'Île de Ré.

Depuis 1995, une politique active de relance de l’exploitation salicole a permis à de jeunes producteurs de s’installer et de remettre en état des marais abandonnés, perpétuant ainsi ce savoir-faire séculaires. Ainsi, un nouveau type de saunier apparaît sur le marais… Le saunier mono-actif ! Grâce à une formation diplômante, des jeunes créent leur propre entreprise agricole. Ce nouveau chef d'exploitation travaille désormais seul ou avec l'aide de saisonniers. Une centaine de sauniers exploitent actuellement les marais salants de l'île de Ré, et chaque année deux à trois nouveaux jeunes s'installent. Avis aux amateurs ! Il reste encore quelques marais à exploiter sur l'île de Ré. 

Ce qui fait la renommée du sel de l’île de Ré, c’est la qualité incontestable de sa fleur de sel. Ce sont des petits cristaux blancs, formés à la surface de l’eau au gré du vent et du soleil, qu’il est agréable de laisser fondre sur la langue. La fleur de sel agrémente les plats les plus fins en soulignant la fraîcheur et le naturel des aliments. On retrouve aussi son goût unique dans les caramels ou les glaces au caramel à la fleur de sel ! 

"Richesse naturelle de l'Ile de Ré, l'or blanc se récolte encore par les sauniers rétais de manière traditionnelle, perpétuant une tradition vieille de plusieurs siècles. De La Couarde jusqu'aux Portes et à Loix, en passant par Ars et Saint-Clément-des-Baleines, les paysages de Ré la Blanche se composent de marais salants s'étendant à perte de vue !"

Éric.L


Pour plus d'information :

   

jeudi 20 juin 2019

Et si Oléron… M'était contée !

L’île d’Oléron, c'est bien sûr des paysages d'une grande diversité avec de belles plages de sable fin en bordure de magnifiques forêts de pins, mais pas seulement… Et découvrir une île c'est tout un périple, une organisation, mais pour l’île d’Oléron, c'est bien plus simple, comme pour sa voisine l’île de Ré, car il y a un pont !

L'île "la lumineuse" est réputée pour ses merveilleuses plages de sable fin, mais aussi pour une nature envoûtante. L’endroit est sauvage et paisible ici, les couleurs sont partout, des cabanes ostréicoles aux cabines de plage. Et  Il y règne… comme une douceur de vivre ! On y trouve de nombreux petits villages, ou il est nécessaire de sortir des sentiers battus pour découvrir, au détour d'une ruelle fleurie de roses trémières, leurs architecture ! Chaucre, Arceau, La Rémigeasse… Autant de villages typiques aux maisons de pêcheurs aux volets verts ou bleus à la façade blanchie à la chaux.

Quand des passionnés entretiennent la mémoire… c’est sur l’île d’Oléron que ça se passe. Une tradition qui a presque disparu des côtes française, les écluses à poissons. Depuis plus de 400 ans, ces écluses permettaient à ceux qui travaillaient la terre de pouvoir se nourrir de poissons. Il y avait jusqu’à 237 écluses au milieu du 19e siècle sur Oléron, depuis 1970, il ne reste que 17 écluses qui fonctionnent. Face à la force des marées, maintenir ces curieux édifices de pierre, en fer à cheval  en état est un vrai sacerdoce ! 

Quand des artistes font revivre un lieu… c’est sur l’île d’Oléron que ça se passe. Oléron tient surtout sa réputation de l’ostréiculture mais, augmentation de la production aidant, les traditionnelles cabanes des ostréiculteurs furent abandonnées au profit de structures plus modernes. Terriblement romantiques, les cabanes ostréicoles de toutes les couleurs furent au fur et à mesure des années habitées par une communauté d’artistes. Coutelier, peintres, tailleurs de verre… tous  ont su entretenir l’âme du site !

Un étonnant théâtre… c'est sur l’île d’Oléron que ça se passe. Le Théâtre d'Ardoise, c'est son nom, conteurs, humoristes et musiciens s'y produisent durant tout l'été, non sans partager avec le public quelques huîtres, des moules et  le verre de blanc pour accompagner tout cela !

Et puis Oléron… en quelques plaisirs simple !
- Se balader sur la pointe de Chassiron… Qu’elle est belle la pointe de Chassiron avec son phare rayé, ses falaises blanches, son eau mouvementée et le vent qui s’invite dans les cheveux. On s’imprègne des embruns, on se faufile dans les chemins, et on peut même monter les marches du phare pour faire face à l’immensité de l’Océan, comme si nous étions au bout du monde, et quel monde…

- Flâner dans les jolies cabanes de Château d’Oléron… Bleu, vert, jaune, rose… les cabanes de Château d’Oléron sont comme un nuancier de tous les bonheurs de l’île. Tous les étés, elles sont investies par des artisans et c’est un vrai plaisir de pouvoir flâner de cabane en cabane en se demandant quels trésors se trouvent dans la prochaine !

- Manger une glace à La Côtinière… c’est toujours un plaisir de savourer un peu de fraîcheur dans un si joli cadre, face à l’océan !

- Apercevoir le fort Boyard… Les plages de ce côté de l’île sont tout aussi belles que de l’autre et la forêt pour y arriver a une délicieuse odeur de pin. Un incontournable ! C’est tellement beau, bien qu’un peu trop envahi l’été !

- Faire le plein de couleurs… De roses trémières en volets aux bois colorés, on se promène au grès des couleurs de l’île d’Oléron. Ces couleurs synonymes de vacances, de rêveries, de rue de l’Océan et de la diversité de l’île. Ces couleurs qui remplissent et réchauffent les cœurs !

- Etre bien… Tout simplement ! La magie d’un lieu, le ressenti et les souvenirs qu’on y attache sont à jamais liés à des personnes, alors on chéri les plus beaux moments. J’espère te revoir bientôt douce Oléron.

« Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand on le divise »
Paulo Coelho

"Surnommée « la lumineuse » en raison de son taux d'ensoleillement exceptionnel, l'île d'Oléron bénéficie d'un micro-climat digne de la côte méditerranéenne, particulièrement agréable ! Sites naturels, monuments historiques, une nature envoûtante, sauvage et paisible… la lumineuse regorge de curiosités à explorer !" 

Éric.L


Pour plus d'information :

   

jeudi 30 mai 2019

La "conche"... Une spécificité du littoral Royannais !

Le nom de "conche" donné aux plages de Royan et des stations voisines, est spécifique à la région. Cela désigne en Saintonge, une plage de sable fin au fond d'une baie cintrée entre deux pointes formées de falaises.

Les conches, sont nées il y a environ dix mille ans au début de la période de réchauffement climatique. Leur forme actuelle, acquise depuis un peu plus de mille ans, évolue toujours sous l’action conjuguée de l’eau et du vent déplaçant le sable.

On trouve cinq conches sur le littoral de la commune de Royan, la Grande Conche, la plus vaste, celles de Foncillon, Le Chay, Le Pigeonnier et Pontaillac.

Éric.L
                                                                                                          
     

Talmont-sur-Gironde… Et son église Sainte-Radegonde !

Talmondum - le talon du monde ! Mais plus sûrement Talmont-sur-Gironde, doit son existence actuelle à Edouard 1er d’Angleterre qui, en 1284, conçoit cette petite ville sur le modèle des bastides médiévales avec ses rues à angles droits, ses venelles étroites que les habitants décorent aujourd’hui de roses trémières. De la « ville close » restent les vestiges de ses remparts et de la porte de la tour, baptisée « Tour blanche » en référence à la Tour de Londres. La plupart des maisons actuelles, après avoir souffert des combats entre catholiques et protestants et de l’invasion des Espagnols, ont été réhabilitées tout au long du XVIIIe siècle.

L'église Sainte-Radegonde, de pur style roman saintongeais, s'élève sur le bord de la falaise qui surplombe l'estuaire de la Gironde. Vouée à Sainte-Radégonde, reine de France, venue finir ses  jours à Poitiers, en 587, elle deviendra une halte privilégiée  sur le chemin de Compostelle. Construite au 12e siècle, elle succède à une première église (chapelle castrale) donnée en 1097 à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. L'édifice du 12e siècle est composé d'une nef, d'un transept sur lequel sont greffées deux absidioles et d'un profond chœur terminé en abside. Au 15e siècle, une partie de la nef s'effondre suite à un éboulement de la falaise, il en subsiste une travée fermée par une sobre façade. L'église est classée monument historique en 1890. De nombreux travaux sont réalisés par la suite pour consolider l'édifice puis pour restituer des éléments disparus, parfois même sans réalité historique avérée (comme le faux clocher). Les vestiges de la fortification du chevet sont abattus afin d'en retrouver l'aspect roman supposé. Le petit cimetière marin, attenant à l’église, a conservé quelques tombes anciennes sous forme de cénotaphes surmontant les sépultures, comme il en existe dans les vieux cimetières de la région. Celui-ci se différencie toutefois par le fait qu’il est resté fidèle à sa vieille église.
Elle nous apparaît aujourd'hui dans toute sa pureté. A chaque visite, des impressions et des émotions nouvelles... L'église Sainte Radegonde n'est pas qu'une célèbre carte postale !

Qui est Sainte Radegonde ?
Sainte Radegonde est une Sainte très populaire en Poitou-Charentes. Plusieurs églises lui sont consacrées. En 531, les rois francs, Clotaire et Thierry, fils de Clovis, envahissent la Thuringe, massacrent les habitants, pillent la région. Les deux enfants du roi thuringien Bertaire sont capturés. Radegonde, âgée d'une dizaine d'années, et son jeune frère, font partie du butin de Clotaire... Clotaire lui fait donner une bonne culture latine et après quelques années, il projette d'en faire son épouse. Radegonde finit par accepter le mariage et les contraintes de sa vie de souveraine. Le jeune frère de Radegonde vivait à la cour du roi Clotaire, celui-ci, craignant qu'il n'aille rejoindre les Thuringiens, le fit assassiner. C'est alors que Radegonde, rebutée par cet ultime meurtre et la conduite violente de son mari, demande à l'évêque de Noyon, Saint Médard, de la consacrer à Dieu. En 550, Radegonde décide d'établir son monastère à Poitiers. Les pauvres sont accueillis au monastère, les malades soignés..., sa réputation s'étend au delà de la région. La reine moniale meurt le 13 août 587. Ses obsèques sont célébrées par Grégoire de Tours et selon sa volonté, Radegonde est inhumée dans la chapelle Sainte-Marie-hors-les-murs bâtie pour recevoir son corps. Cette chapelle sera reconstruite et deviendra l'église Sainte-Radegonde de Poitiers.

Le savez-vous ?
Talmont a échappé de justesse, en 1620, au dessein du cardinal de Richelieu qui voulait creuser un canal reliant la Seudre à la Gironde, projet qui aurait  été un moindre mal comparé à celui des Américains. Ces derniers envisageaient de créer, en 1917, un port en eau profonde au pied de l’église, projet repris à une plus grande échelle, en 1935, prévoyant la  réalisation d’un port avancé de Bordeaux. D’autres intentions s’inspirèrent plus tard de la proposition américaine et notamment celle, relativement récente, d’un pont enjambant la Gironde. Ils sont restés heureusement dans les cartons ! Sainte-Radegonde veillait sur son église.

"L'église de Talmont est le monument religieux le plus visité, sinon le plus connu de la Saintonge. Sa valeur archéologique et sa renommée historique ne sont pas étrangère à sa célébrité, mais c'est surtout la situation unique et infiniment pittoresque qui lui a valu sa réputation… "

Éric.L


Pour plus d'information : 

   

lundi 20 mai 2019

La rose trémière… Une fleur au charme champêtre !

Les roses trémières font partie intégrante du paysage de l’île de ré, mais aussi de la Charente-Maritime. On les retrouve dans de nombreux villages. C’est elle qui colore ses villages, les rendant si accueillants et chaleureux.

Cette fleur qui appartient à la catégorie des vivaces, fleurit à la fin du printemps puis durant tout l’été et peut atteindre une taille de 2,5 mètres. La rose trémière se présente sous plusieurs variétés, fleurs simples, fleurs doubles et différentes couleurs. Cette rose particulière, se plaît au soleil et sur un sol riche. Elle a la particularité de se multiplier très facilement. Les graines arrivées à maturité sont semées à l’automne pour une floraison l’année qui suit. Dans les lieux fortement soumis au vent, il est préférable de tuteurer la tige de la plante. Pour conserver plus longtemps une rose trémière, coupez la hampe florale à la fin de la floraison. C'est une plante typique des jardins champêtres, bien que peu d'espèces soient vivaces (la plupart sont bisannuelles). On les classe généralement toutes dans la catégorie des vivaces herbacées en raison de leur grande taille.

Le nom de rose trémière ou rose de trémière serait une altération de « rose d'Outremer », attesté dès 1500, la plante aurait été rapportée de Chine ou du Levant par les croisés du Moyen Âge, aux XIIe et XIIIe siècles lors de batailles contre les Turcs. Pour d'autres, son introduction daterait de l'expansion ottomane en Europe aux XVe et XVIe siècles... Elle est encore appelée passe-rose ou primerose ou bâton de Jacob. Son origine est inconnue (sans doute proche-orientale ou méditerranéenne), c’est une plante cousine des hibiscus, lavatère, mauve, guimauve.
La rose trémière présenterait des vertus médicinales similaires à la guimauve officinale, cependant ses effets sont probablement moins importants. La plante disposerait d'une action adoucissante, émolliente et antiglaireuse.

Le saviez-vous...
- La rose trémière contient des matières colorantes, et elle fut autrefois utilisée pour teindre les tissus en violet.
- Les fleurs de roses trémières sont parfaitement comestibles et se consomment aussi bien crues, en salades, qu’en infusion pour en faire des tisanes.
- Les fleurs de la rose trémière sont un excellent activateur de compost.

"Une belle fleur au charme champêtre vintage destinée au jardin d’agrément. Elle embellit magnifiquement les bordures, massifs et cache aussi les murs ou grillages disgracieux. Sa floraison généreuse dure tout l’été !"

Éric.L


lundi 29 avril 2019

Un grand vin Rochelais… Oui mais il y a plusieurs siècles !

Le saviez-vous... un grand vin, à La Rochelle ? Eh oui… s’il y a belle lurette que le raisin ne se ramasse plus autour de La Rochelle et que les vignes ont disparu du paysage rochelais ! La viticulture fit pourtant autrefois la fortune et la gloire de la ville. Et au Moyen Âge, le vin rochelais fut même l’un des crus les plus renommés…

Bien avant le Moyen Âge, la vigne était cultivée sur cette terre ! Des villas antiques fouillées par les archéologues ont révélé les traces de bassins, où l’on foulait du pied le raisin pour en extraire le jus. Mais ce n’est que bien des siècles plus tard que le pays rochelais s’habilla de feuilles de vignes. La viticulture fut ainsi, en partie, à l’origine de l’essor du commerce maritime rochelais, quasiment dès la naissance officielle de la ville, vers 1130, après la chute de Châtelaillon. Le premier grand vignoble de l’Aunis apparaît vers le XIIe siècle. Un siècle, qui fut une période de forte croissance économique, due notamment à plusieurs raisons… la douceur du climat, la stabilité du pouvoir politique, l’utilisation de nouvelles techniques (moulins à eau et à vent), les grands défrichements et la croissance démographique. Le territoire était couvert de vignobles à 90 %, de La Rochelle à Esnandes. C’étaient de petites parcelles, bordées de haies et de chemins. Deux marchés importants se développèrent en parallèle à La Rochelle : le vin et le sel, tous deux favorisés par le soleil et l’océan. On paria à l’époque sur le succès de ces deux denrées, à forte valeur ajoutée. Quitte à devoir importer les céréales et à dépendre d’autres régions ! « Sachez qu’il y a dans le royaume abondance de vin en trois endroits : La Rochelle, Beaune et Auxerre », écrivait le moine italien Salimbene, en 1248, témoignant de l’importance du vignoble rochelais, qui englobait en fait l’Aunis. Car les appellations n’existaient pas encore, mais il fallait bien donner un nom à ce vin. On le baptisa donc du nom de la ville d’où il était exporté… Vin de La Rochelle !

Le vin de l’époque n’avait sans doute rien à voir avec les crus que l’on connait aujourd’hui. Certains étaient peut-être même proches de la piquette ! C’est peut-être la raison pour laquelle ils étaient appréciés en Europe du Nord, où il faisait un peu plus froid. L’autre explication est que, grâce à son port, qui donnait un accès direct à l’Atlantique, le vin de La Rochelle était plus facile à transporter que celui de Bordeaux, donc moins cher. Il tenait, en tout cas, plus du vin de table que du vin de prestige. Il fallait le consommer dans l’année, les conditions de conservation n’étant pas ce qu’elles sont aujourd’hui ! La production de vin rochelais décline lentement au cours de la Renaissance. À partir du XVIe siècle, les rochelais se sont lancés dans d’autres investissements… La découverte d’un Nouveau monde ouvre en effet de nouveaux débouchés, qui verront naître une autre forme de commerce maritime, triangulaire celui-là…

"De nos jours, Le vin Rochelais n’est plus… Néanmoins rassuré vous, il a été remplacé par le cognac et le pineau autres gloires ! Mais cela est un autre chapitre..." 

Éric.L

Source d’inspiration : « Commerce maritime rochelais à la fin du Moyen Âge », de Mathias Tranchant (Presses Universitaires de Rennes, 2003). Autres sources : « Histoire de la vigne et du vin en France, des origines au XIXe siècle », de Roger Dion, Paris, 1959) ; « Œuvres de Henri d’Andeli », d’Alexandre Héron (A. Claudin, 1881).


mardi 23 avril 2019

L'éclade, vous Connaissez ?

Vous aimez les moules, nature, marinières ou en sauce Mouclade ? Alors, vous aimerez l’éclade, c’est l’appellation officielle, mais les gens d’ici disent généralement la « terrée », car à l’origine les moules étaient disposées sur la terre des marais et recouvertes de tiges de fèves desséchées. L’éclade est une préparation typique de moules de Charente-Maritime, et plus particulièrement de l’île d’Oléron et de la région de Royan.  L'éclade ou terrée se déguste avec les amis, dans le jardin.

Voulez-vous la recette ? Il vous faudra 500 grammes de moules de bouchot par personne, une planche d’environ 50 cm par 50 cm, (un conseil, n’utilisez pas de bois traité) et un sac d’aiguilles de pins que vous irez ramasser avec les enfants, dans la forêt de la Palmyre ou ailleurs. Quand les moules auront été lavées, le plus dur restera à faire ! Il vous faudra réussir un numéro d’équilibriste, en faisant tenir les moules debout sur la planche, bien serrées les unes contre les autres, pointe tournée vers le ciel bleu. Je vous donne une petite astuce pour réussir, mettez au centre de la planche une moitié de pomme de terre pour tenir les premières moules debout. Quand c’est bien parti, ça marche, vous verrez. Puis vous recouvrirez le tout avec vos aiguilles de pins (environ 50 cm) et vous craquerez l’allumette pour la mise à feu. Attention, mettez le feu aux moules, pas à la maison ! Je vous recommande également de ne jamais faire d’éclade dans la forêt !

Et là... ô délices de l’œil et du palais !
Pendant que les moules cuiront dans leurs coquilles et dans leur jus (en quelques minutes), vous aurez préparé de bonnes tartines de pain beurrés, frais ou grillé, avec des tranches de pâté de pays, ainsi que le vin blanc du pays charentais qui accompagneront délicieusement ce repas. N’oubliez pas la grande bassine d’eau à proximité, pas pour la boire, mais pour vous rincer les doigts, car ce menu gastronomique se déguste avec les doigts et les moules sont noires-noir après cuisson. Autre petit conseil, ayez une tenue vestimentaire adaptée et pas fragile. Bon appétit !

Si vous avez les moules, le matériel, mais pas le jardin, c’est plus prudent d’aller déguster l’éclade sur les bords de la Seudre à La Tremblade où des pêcheurs sympathiques vous accueillent dans leurs pittoresques cabanes transformées pour vous, le temps des vacances, en salles de dégustation. Je vous recommande aussi ‘La Bonne Renommée’ et le restaurant de la famille Razé. Il arrive également que les villes de vacances organisent des éclades géantes pour les vacanciers. Allez-y, c’est très convivial !

" L’éclade, Une manière conviviale et sympathique de manger en famille, entre amis, des moules ! "

Éric.L




lundi 22 avril 2019

Royan... Une île mystérieuse sans nom au large !

Elle est apparue il y a quelques année dans l’estuaire de la Gironde à la faveur d’une tempête à 10 km de Royan. L’île sans nom est devenue depuis une curiosité scientifique et un attrait pour les plaisanciers !

Ici, pas de vendeurs de chichis, un sable blanc immaculé, une eau limpide d’un vert profond, que l’on veut croire tropicale tellement les poissons semblent proches. Est-ce pour ces qualités que le site est aussi surnommé "Tahiti" par les initiés? Mais ne cherchez pas les palmiers, ils n’ont pas eu le temps de pousser ! Près du phare de Cordouan, il y a cette curiosité, une création et un mystère de la nature ? En tous cas, l'océan Atlantique a accepté de céder une partie de son domaine à dame terre. Un ailleurs en plein Golfe de Gascogne, un terrain de jeu fantastique pour plus d’un scientifique. C’est un lieu assez extraordinaire parce que c’est un lieu vierge. Malheureusement depuis sa naissance observée en mars 2009, ce site est très visité et peu respecté par les curieux. Des bateaux de plaisance y font escale le temps de baignades et de dépôts de détritus de toutes sortes. Ceux-ci piétinent la végétation et font fuir les oiseaux qui en ont pris possession.

Mais au fait à qui appartient-elle? Cette île n'appartient à personne même si celle-ci a été rattachée à la commune de Le Verdon sur Mer. En fait elle est dans le domaine maritime de la France, c'est donc une île française... Et si l’îlot restait un paradis préservé… grâce à un parc maritime marin? Un projet d’aire maritime protégée (AMP) est en développement sur la zone de l’estuaire contenant Cordouan. Il pourrait l’englober si son écosystème devient durable. A cette condition, la seule île apparue en France depuis Armotte, voici cinq siècles, pourra peut-être entrer dans les livres de géographie.

"Émergé de nulle part... en plein milieu d'un paysage marin pourtant bien connu ! Ce lieu intrigue car il garde une part de mystère, ou l'on reste à l'affût de découvrir un trésor des temps anciens..."

Éric.L

Royan, une île mystérieuse sans nom au large

Brouage 1er port européen de sel… Oui mais il y a quatre siècles !

Un très beau lieu de Charente-Maritime à découvrir ! Un village totalement transformé depuis que dame nature lui a joué un drôle de tour ! Brouage était un port de commerce très fréquenté aux XVIe et XVIIe siècle. Seulement voila... c’était jusqu’à ce que la mer se retire et laisse le village à sec !

C’est un lieu rare et chargé d’histoire, la place forte de Brouage détient un très riche passé historique. La ville de Brouage a été créée vers 1555 par Jacques de Pons. Positionnée à l’entrée de l’ancien golfe de Saintonge, la cité eut d'abord une vocation commerciale, grâce à une denrée indispensable à l'époque, l'or blanc : le sel. À partir du XIVe siècle, le commerce du sel de Brouage prit une dimension internationale. Le port devint un des plus importants d’Europe pour le sel et faisait vivre tout un peuple (sauniers, mariniers, pêcheurs de morue, etc.) Jusqu'à 200 bateaux pouvaient venir mouiller dans le port pour charger la précieuse denrée, le salage étant le seul moyen de conserver les aliments à l’époque. « Jacopolis sur Brouage », nom originel de la cité, devint ainsi riche et prospère. Puis la cité devient place forte catholique voulue par le cardinal de Richelieu pour contrebalancer l’influence huguenote de La Rochelle. Brouage est aussi considérée comme étant la commune de naissance du géographe Samuel de Champlain, celui-là même qui a participé à la fondation et à la colonisation de la Nouvelle-France, le fondateur de la ville de Québec au Canada.

Le panneau avec le plan de la Citadelle nous  présente Brouage en ces termes:
"Etablie vers 1555, Brouage fut d'abord place Européenne du commerce du sel avant de devenir place Militaire sous l'impulsion de son gouverneur d'alors… Le cardinal de Richelieu. "Construite avec façon et gentillesse", aujourd'hui protégée par le marais littoral, la citadelle se laisse découvrir au gré des bâtiments visités, au détour des bastions et des courtines, au fil des rues. Imaginez le plus beau havre de France: grand port de mer de Louis XIV." Brouage devient en effet le grand port de mer de Louis XIV et la ville a compté jusqu'à 4 000 habitants. Dans la dernière partie du 17ème siècle, le port commence à s’envaser et c’est le déclin de la cité. Rochefort lui ravit son rôle militaire.

La commune vit désormais à l’intérieur des terres, entourée de marais. Si le port a disparu, quelques bateaux demeurent, souvent installés sur des remorques devant la maison de leur propriétaire et une activité ostréicole subsiste encore. Le bourg ancien et Brouage, la citadelle créée au XVIe siècle, ont eu un long destin commun. Les deux villages ont été réunis en 1825 sous le nom de Hiers-Brouage. Cette commune touristique fait partie du Pays Marennes-Oléron.  Aujourd'hui isolée au milieu des marais salants et des parcs à huîtres à deux kilomètres de la mer, la fière citadelle de Brouage était à l'époque du cardinal de Richelieu, le plus beau havre de France...

"Quelques pas dans cette nature intacte agissent comme un véritable voyage dans le temps. Au point de se demander si demain, avec la montée des océans, la mer ne pourrait pas revenir sur son ancien territoire ?"

Éric.L




Pour plus d'information :

   

mercredi 17 avril 2019

Les trésors de Lisette… Un séjour dans une famille de la Belle Epoque !

Ce petit musée plein de charme, se situe sur la petite commune d'Archingeay qui se trouve près du pittoresque village de St Savinien sur Charente (Village de pierres & d'eau), au cœur du triangle Rochefort, Saintes, Saint Jean d'Angely en Charente-Maritime. Ce lieu magique, unique en Europe, agrémenté de devinettes pour petits et grands, expose plusieurs milliers d'objets de la "Belle Epoque". Des objets de cuisine d'antan aux jouets anciens, en passant par une collection de belles boîtes lithographiées et bien d'autres curiosités…

En entrant dans cette ancienne école devenue musée, vous ferez un amusant et émouvant séjour dans une famille à la Belle Epoque ! Au programme, douze scènes et une des plus grandes expositions d'anciens objets culinaires en Europe : cafetières émaillées, moules à gâteaux, balances, ainsi que des curiosités, jouets, mode, miniatures… mais également, une magnifique exposition de boîtes à biscuits, chocolat, thé, café... Imaginez les délices du temps passé dans des déballages prestigieux, qui font rêver les collectionneurs d'aujourd'hui !

C'est en 1995 que le musée est installé dans les locaux de l'ancienne école publique d'Archingeay qui avait été construite à la fin du XIXe siècle. Mais il fallut trois années de travaux et d'aménagement avant l'ouverture du musée qui eut lieu officiellement le 14 juin 1998. Il a acquis au fil du temps une remarquable notoriété à tel point qu'il figure désormais dans de nombreux guides touristiques, mais aussi sur la liste des musées référencés par la maison du tourisme de la Charente-Maritime.

"Un lieu magique, paradis des collectionneurs, qui  fait revivre l'histoire de milliers d'objets de la Belle Epoque…  Vous n'aurez pas assez d'yeux pour tout voir ! Un amusant et émouvant séjour dans une famille à la Belle Epoque !"

Éric.L

Un séjour dans une famille de la belle époque

Pour plus d'information :

   

Les ruches de l'île d'Aix !

La carte postale concernant l’île d’Aix est souvent la suivante... Son musée impérial Napoléon, ses phares jumeaux, ses roses trémières et surtout, ici pas de voiture, ou si peu. Par contre, il y a une calèche tirée par de superbes chevaux de trait. "Les seuls animaux de l’île" selon les dires de celui qui mène l’attelage dans les rues du bourg. Les seuls ? Pas si sûr...

Depuis plusieurs années, le Ministère de l'agriculture a implanté des ruches sur l'île d'Aix pour sélectionner les meilleures d'entres elles. L'objectif de cette sélection est de maintenir le patrimoine génétique de l'espèce. Loin du continent et de la pollution, les abeilles de l'île d'Aix sont très sévèrement sélectionnées. L'idée est simple, les faux bourdons qui vivent ici seront les seuls à féconder les reines vierges qui sont amenées sur l'île. Résistance aux maladies, faculté à mettre beaucoup de provisions de côté pour hiverner, autant de qualités pour ces "super abeilles". Une reine pond jusqu'à 2000 œufs par jour. Les meilleures d'entre elles seront expédiées en France et en Europe pour la bonne conservation du patrimoine génétique de l'espèce.

Mais attention au frelon asiatique qui rode...
Le frelon Vespa Velutina, venu d’Asie, s’attaque aux abeilles et les dévore. Ce frelon est déjà dans le Sud-Ouest et progresse sur le territoire. Un autre ennemi de l’abeille, arrivé lui aussi d’Asie il y a une vingtaine d’années, est l’acarien Vorroa. Ce parasite se nourrit du sang des abeilles et se reproduit sur le couvain. En piquant l’abeille, il lui injecte nombre de virus.

Autre problème... les abeilles rapportent à la ruche tout ce qu’elles prélèvent dans la nature, par l’intermédiaire de l’eau, de l’air et du pollen, et donc beaucoup de polluants comme les pesticides ! Tout le monde est concerné, aussi bien les jardiniers du dimanche traitant leurs rosiers que les viticulteurs, les arboriculteurs et bien sûr les cultures intensives. Mais il n’y a pas que les pesticides qui font du mal aux ruchers, il y a aussi la disparition de la biodiversité. En effet, les agriculteurs qui fauchent quatre fois par an avant que les fleurs ne viennent à maturité, les pâturages permanents que les bêtes broutent toute l’année. Résultat, les abeilles sont touchées de plein fouet par le manque de fleurs et de pâturages. C’est tellement vrai que maintenant elles trouvent plus de nourriture en ville qu’à la campagne, grâce à la plantation d’espèces comme les acacias, les tilleuls, les toitures et murs végétales etc ...

Les abeilles sont en quelque sorte des sentinelles de la santé de la nature et ce qui est certain, c’est que pesticides, OGM, les bouleversements de la biodiversité et climatiques leur sont fatals.

"Trop d’abeilles meurent par notre faute, et il est important de les préserver, car cela aussi fait parti de notre patrimoine !"

Eric.L



mercredi 27 février 2019

Les thermes de Saujon !

Le site thermal de Saujon a été créé en 1860 par le docteur Louis Dubois. Situé à Saujon, petite ville arrosée par la Seudre, à proximité de Royan, dans le sud-ouest de la Charente-Maritime. Depuis la fin du XIXème siècle, Saujon est également devenue une station thermale et une station touristique recherchée faisant partie de la frange continentale de la Côte de Beauté. C'est pourquoi elle s'est dotée d'équipements d'accueil modernes (hôtels, restaurants, campings) et de structures culturelles et sportives (salle de spectacles, base de loisirs, promenade sur les berges de la Seudre, piscine, stades et gymnases).

Dotée de deux sources d'eau aux propriétés thermales faisant sa réputation, ses eaux sont très riches en lithium et magnésium. Saujon fait aujourd'hui partie des cinq stations thermales françaises spécialisées dans le traitement des affections psychosomatiques. Associées à l'activité de soins thermaux, des activités thermo-ludiques et de remise en forme sont également proposées aux curistes et leurs accompagnants.

Bien qu'elle soit la plus ancienne station thermale de tout le Centre-Ouest de la France, Saujon demeure un petit centre thermal en France mais ce dernier a connu une nette accélération de sa fréquentation sur les deux dernières décennies et de belles perspectives de développement se dessinent dans les décennies à venir.

Éric.L


Pour plus d'information :